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que où l'on instruisait à ses frais des .sujets pour le théâtre de l'Opéra.
. • La brillante et coûteuse amie du fermier géné­ral n'occupait pas seule l'appartement de la Chaus-sée-d'Antin. Avec elle demeuraient sa mère et sa sœur, M1'0 Marie-Geneviève Rainteau; dite éga­lement Verrière et nommée aussi quelquefois M11- de Furcy. Cette demoiselle Verrière, beau­coup plus célèbre que la précédente dans l'his­toire galante du siècle passé, fut passagèrement aimée du maréchal de Saxe (1). On sait que de leurs relations naquit en '1748 une fille, Marie-Aurore, qui épousa en 1777 M. Dupin de Fran­cueil et qui fut la grand'mère de Mm0 George Sand (2).
(1) Et de bien d'autres encore. Citons seulement, parmi Ies plus marquants : Marmontel; le duc de Bouillon, à qui elle donna un fils connu- sous le nom de l.abbé de Beau­mont; Colardeau, mort, suivant les Mémoires de Bachau­mont, des suites d'une horrible maladie dont elle le grati­fia, et peut-être aussi La Harpe. Marie-Geneviève Rainteau s'était destinée au théâtre dans sa jeunesse, et Marmon­tel, qui lui donna des leçons de déclamation, nous la dé­peint dans ses Mémoires comme . douce, timide, un-peu indolente et se reposant sur sa beauté du soin de plaire.
. (2) Voyez le tome I" de l'Histoire de ma vie, par Mme Sand.